L'initiative est promue par les projets Poctefa Pyrhequal et Migap

 

"Regardez le travail conjoint entre les deux parties, plutôt que le résultat final." C’est l’un des objectifs de l’atelier sur les éléments corporels qui a tenu sa troisième session hier à l’Espace Zeta. Un atelier né de la collaboration entre les projets Poctefa Pyrhequal et Migap.

Ses dirigeants, Alba Belenguer, technicienne culturelle à la mairie, et Merche Albero, coordinatrice du projet Pyrhequal au sein de l'entité Cadis Huesca, ont expliqué comment, lorsque les deux initiatives travaillaient avec des disciplines artistiques, ils pensaient que "ce serait une bonne opportunité de travailler ensemble sur ce point".

Les travauxqui sont menés lors de ces sessions - il y en aura douze au total - pourront être vus dans la prochaine édition du Festival Diversario 2020 qui "sera célébré cette année en France": "Divers éléments scénographiques ou corporels sont en cours de construction que l'on pourra voir en France. Tous ces éléments accompagneront une caravane qui pendant les quatre jours du Festival sera le point d'information ", a expliqué Merche Albero.

Une quinzaine de personnes de Cadis, des entités Asapme, Asza, Valentia, Aspace, Cruz Blanca et Fundación Agustín Serrate et plusieurs étudiants de l’Ecole de la seconde chance, ont formé une équipe de travail avec laquelle il est prévu que " plusieurs font ce qu'une personne non handicapée pourrait faire », a expliqué Alejandro Santolaria, éducateur social à Asapme, chargé de coordonner les tâches des personnes participant à l'atelier sur un plan pratique.

FRONTIERES

"Travailler pour s'entraider, pour voir ce dont l'autre a besoin. Si une personne a des difficultés à dessiner, alors laissez une autre personne l'aider. Le résultat final du travail montrera qu'il s'agit d'un travail conjoint", a ajouté Santolaria.

Le thème de cet atelier est celui des frontières. L'idée est de transmettre que «les frontières peuvent être physiques mais aussi qu'il peut y avoir des frontières intellectuelles, économiques, linguistiques ou culturelles». Pour cela, ils ont conçu différents corps scénographiques: la barrière d'un passage frontalier faite de livres pour représenter les barrières culturelles; un cadenas fait de pièces et de billets pour identifier les barrières économiques, ces raisons qui obligent les gens à voyager, à se déplacer d'un endroit à un autre à la recherche d'une vie meilleure. "Il y a aussi un signe que nous voulons compréhensible, de sorte que, quand les personnes le voient, elles pensent à la façon dont, lorsqu’elles vont dans un autre pays, parfois elles ne comprennent pas les symboles ou la langue. Et deux autres pièces qui accompagneront la pièce de théâtre,qui sera présenté lors du Festival qui se tiendra du 27 au 31 mai 2020, et qui se déroulera simultanément entre les villes de Lourdes, Tarbes et Bagnères-de-Bigorre.

L'atelier a également eu la participation de l’Ecole de seconde chance, quia vu une chance pour les jeunes dans leur participation à cet atelier, en collaborant et en apprenant avec des personnes ayant différents types de handicap etde participer à des ateliers artistiques.

Source: www.diariodelaltoaragon.es 26 février 2020

Projet financé par les fonds FEDER